Naissance d'auréa

Baronne Nombre de messages : 1164 Date d'inscription : 24/01/2009

Tia sourit à Elie.
Son amie avait toujours été là et elle lui en était reconnaissante.

Mon dieu oui...Une nounou...Où va t-on trouver une personne en qui nous aurons assez confiance pour veiller sur notre fille.

Elle regarda Elie

En plus il faut que cette femme soit mère...

Un regard canaille vers son amie

Le poste ne t'interesserait pas par hasard mon elie?

Son mari entra dans la pièce, la rendant soudain plus petite. Elle lui sourit tendrement, et caressa sa joue quand il s'agenouilla à son coté.

Oui mon ange je vais bien à présent. Notre enfant est née et tu es là.

Elle embrassa ses lèvres amoureusement

Je suis désolée mon ange, ton héritier mâle...Ce sera pour une prochaine fois.
Nous avons une adorable petite fille mon coeur

Elle lui prit la main et la serra doucement, attendant sa réaction.

Oh mon ange...J'ai proposé à notre Elie le poste de nounou

Elle sourit complice à paillard

Un fracas annoncé arriva...Et le Père apparu...
Il fit virevolter la pauvre Elie que Florence n'eu tout juste le temps que d'attraper en bondissant de la couche avant que la pauvre ne s'écroule sur son séant bousculée par Pail.

Toujours aussi pressé mon cousin!
Ceci dit, mes félicitations!!!

Florence fit assoir Elie sur un des bancs et lui prit la main. Ensemble elles regardaient le bonehur des jeunes parents.

Une fille !

D'un coup il vit la longue, l'interminable cohorte des soupirants qu'il allait devoir égorger, les travaux a entreprendre pour surelever les murs, recreuser les douves pour y noyer les corps.

Il ferma les yeux, atterré devant l'ampleur de la tache.

Mais au fond il s'en moquait, et curieux, il tendit l'index de sa main libre, pour venir effleurer la joue de l'être si fragile qui à cet instant, le regarda, aussi étonné que lui.

Envahi d'un sentiment de fierté, ému, il se surprit à lui decocher une risette, avant de regarder Tia, les yeux pétillants.

Bon... Il en faut un autre !

A la cantonade :

Mesdames, veuillez sortir, nous avons un fils à faire !

Cette fois Florence fit un bond en direction de son cousin

Ah que Nenni! Tu ne la touches pas avant le retour de couche!
Et si tu oses ne fut ce que d'y penser je te castre moi même !

Florence croisa les bras bien déterminée à tenir tête à son téméraire cousin

Tia éclata de rire

Laisse moi me refaire une santé mon ange, mais je te promets que je te le ferais ce fils!

Elle posa sa tête contre son épaule

Tu n'es pas trop déçu mon ange? J'aurais aimé te donner un fils, mais notre fille est si jolie

Elle caressa sa fille doucement, et sourit à Elie qui comptemplait sa filleule en souriant.

Flo...je t'en prie

Elle éclata de rire

Hum...

Il lacha la main de Tia, la posant délicatement sur le drap de batiste, et se redressa lentement, se tournant vers sa cousine, s'approchant à quelques pouces.

Il lui sourit, gentiment.

Puis, se penchant legerement vers son visage, il lui expliqua, posément, froidement, la chose suivante :

Sachez, ô ma cousine, ô ma chapelaine, ô la compagne de monsieur mon meilleur ami.... Sachez que j'ignore parfaitement ce qu'est un retour de couches. Sachez également que je compte bien que vous me l'expliquassiez de fort précise manière.

Maintenant, il me faut vous avertir. Ma... Virilité, qui vaut ce qu'elle vaut, est une chose à laquelle je tiens. Oh, attachement stupide, peut-être, impur, certainement, mais c'est ainsi. Alors...

Il inspira, et ajouta d'un ton désolé :

Alors, s'il vous venait à l'esprit, très chère cousine, de menacer la précitée, je me verrais contraint, avec regrets mais sans hésitation, à vous enfoncer dans le corps... 4 à 5 pouces de bon acier !

Elie regarda son amie un peu sidérée. Elle la nounou de la petite. L'idée fit rapidement son chemin dans sa tête. Elle connaissait Tia et Pail depuis longtemps. Tia était son amie, Elle était une jeune maman et avait de quoi nourrir tous les nouveaux-nés de Polignac. Alors oui pourquoi pas avoir ce lien avec cette adorable petite fille, qui lui était déjà attachée par son rôle de marraine.

Un sourire rayonnant illumina son visage.

Et bien si tu es certaine de ton choix.
Oui j'accepte avec plaisir de m'occuper de ta fille.

Pas le temps d'en dire plus, la porte s'ouvrit à la volée et le père entra comme un boulet de canon.

Cela ne la surprenait plus maintenant. Elle ne sursautait même plus. Elle avait pris l'habitude que le sieur de Condat ouvre les portes de cette manière.

Par contre qu'il la confonde avec une garde-fou, c'était une première. Heureusement que Florence était là pour la retenir sinon elle se serait retrouvée sur son séant.
Aujourd'hui , elle pouvait tout lui pardonner. Ne venait-il pas de devenir père.

Félicitations mon cher Pail.

Elle rejoignit Flo pour regarder la charmante petite famille. Que d'émotions, de joies et de fierté dans leurs regards.

Elie en aurait presque versée une larme mais la phrase de Pail la sécha nette.

Comment!!!
Sortir...faire un fils!

Dieu du ciel l'émotion lui avait fait perdre la raison ou du moins enlevé le peu qu'il restait.

La réaction de Florence ne se fit pas attendre et Elie failli s'étouffer de rire.
Et bien en voilà un langage coloré pour une diaconesse.

Elie regarda une nouvelle fois son amie et le bébé adorable.

Bien je pense qu'il serait temps que j'entre dans mes fonctions.

Venant prendre délicatement la mignonne des bras de sa mère, elle s'installa de manière à ce que Tia puisse continuer a admirer sa fille. Elie se mit à allaiter la petite.
Laissant Flo et le jeune papa s'expliquer sur une question de "virilité"

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Elle souteint le regard de son hoooo vénérable cousin et lui répondit

Je vois ohhh Mon Seigneur que fort aisément votre virilité va devoir poser ses armes pendant un certain temps voir un temps certain...
Votre aimée n'est point en état de recevoir les ébats de l'amour de sa vie et pour cause.
Je te signale très cher cousin qu'un retour de couches dure au moins six semaines!

Certainement pas impressionnée par son cousin ni même de la manière dont il s'adressait à sa petite, très petite ceci dit en passant, personne, Florence se dressa un peu plus.

Et que pendant ce temps, devrais je t'attacher à la chaine du pont levis, tu ne toucheras point ta femme!
Il en va de sa vie.

Elle pencha la tête de côté et continua

Et je suis certaine que malgré cela, la dite virilité qui n'a plus rien à prouvé vu le splendide cadeau qu'elle a mit en oeuvre, tu sauras être un homme digne d'abstinence. N'est ce pas cher cousin?

La jeune femme plissa les yeux et continua

Mais sache mon cher Pail que si l'envie te devenait trop grandissante je me ferai un malin plaisir de te la faire passer ad vitaem eternaem quitte à avoir le corps embrocher de toutes les lames de ton fief mais Condat tu ne le seras plus que de nom!

Florence hocha la tête en guise de terme à son sermont et sourit.
Qu'à cela ne tienne! Cousin était prévenu....

Tia souriait ravie et rassurée de confier leur trésor à Elie son amie de toujours.
Ni une ni deux, la jeune maman avait attrapé doucement sa filleule et s'était installée dans un fauteuil pour lui donner sa première tétée.

Tia enviait la possibilité de nourrir son enfant. Elle souffrait même à cet instant précis d'une petite pointe de jalousie. Mais elle se devait de vivre noblement, comme lui avait gentiment rappellé son frère, comte du Maine.
Et leur vie à pail et elle était parfois si mouvementée...Il fallait une alimentation saine et équilibrée pour leur fille adorée.

Elle regarda donc le tableau que formait son amie nourrissant leur fille.

Elle sourit et une vague de fierté illumina son visage.
Pail et elle avait une fille!!

Elle se tourna cependant en entendant son époux et sa cousine et s'étrangla de rire en entendant le sujet de leur conversation.

Rhooooo vous n'avez pas bientôt fini tous les deux!

Elle rit à nouveau

Ne t'en fais pas ma Flo, je ne ferais pas d'idioties...Rien pendant 6 semaines....

Puis se tournant vers son époux

Ne t'en fais pas mon ange, je contournerais l'interdit pour toi et je promet solennellement
je t'aimerais et te chérirais chaque jour qu'Aristote m'accordera à tes côtés.

je contournerais les interdits pour ton plaisir et le mien mon ange j'en fais le serment

Tia fit un petit clin d'oeil coquin à son mari adoré.

Bon on se calme donc...MOn ange, as tu un prénom pour notre fille?

elle lui sourit amoureusement en se serrant contre lui. Elle regardait l'image que formait Elie et leur puce.Elle était heureuse.

Il plissa les yeux.

M'attacher au pont-levis... Pas possible, il monterait trop vite, c'est un coup a faire des accidents !

Mais il finit par sourire devant l'acharnement militant de Florence.

Bon, de toute façons... Contournons, contournons !

Sourire tendre et gourmand à Tia, regard ému vers sa fille qui cherchait déjà le robinet de lait.

Bonne petite, elle a le sens des priorités !

Un prénom, dis-tu... Tu as raison, je suis sur qu'elle aimerait en avoir un ! Alors voyons... Il est tôt, le jour vient d'arriver... De plus elle est à l'aube d'une nouvelle période... Quelque chose comme Aurore, non ?

Tia sourit à son époux.

C'est une merveilleuse idée que tu as là mon ange. Mais que dirais tu d'Auréa?
Cela fait penser à l'aurore, tout en étant un brin original. Avec un papa qui se fait appeller Paillard, il ne faut pas que notre fille ait un prénom trop...Sage!

Elle sourit attendant de voir ce qu'en pensait l'amour de sa vie

La jeune femme secoua la tête et se promit de rester vigilante sur les agissements de Cousin Pail.
Non mais c'est vrai quand même, il ne fallait pas que Tia attrape du mal par imprudence!
Et qu'aurait dit Pail si tout à coup elle restait alittée trois mois de plus... A la Cour de France, il en était coutume d'ailleurs.Hum!
Florence alla retrouver Elie qui allaitait le bébé et sourit.
Mais...Du coin de l'oeil elle surveillait !!!

Elienore était ravie de son rôle auprès de sa petite filleule.

Tia ne pouvait pas lui faire plus plaisir. Elie était vraiment honorée et fière de la confiance que son amie lui témoignait en lui confiant son plus précieux trésor.
Elie sourit à son amie tout en continuant d'allaiter. Elle savait que cela n'était pas simple pour Tia de confier son bébé à peine mis au monde.Elie voulu la rassurer immédiatement.

Elle se pencha légèrement profitant de l'échange virulant entre cousin et cousine.

Ne t'inquiète pas ma belle.
Je prendrai le plus grand soin de ta fille, qui m'est déjà très précieuse.
Mais jamais je ne prendrai ta place.
Tu es sa seule maman, comme Eloïse est ma seule fille.

Pour appuyer ses mots elle sera les doigts de Tia entre les siens avant de ramener sa main pour caresser le front de la jolie puce. D'ailleur le père revenait près de son épouse et Elie ne jugeait pas utile d'éxiber son matériel de nourrice en restant penchée vers le lit. Elle sourit à Florence, qui se rapprochait, l'air toujours aussi déterminé sur la nécessité de repos pour la jeune maman.

Ils choisirent un prénom...Auréa. Cela lui allait comme un gant.

Bienvenue en ce bas monde jolie Auréa.

La petite ayant fini sa tétée, elle la mit dans les bras de son papa.

J'ai quelques dispositions à prendre pour l'organisation de la nursery.
Je vous laisse pour le moment.
Encore toutes mes félicitations aux heureux parents.

Sur un sourire, elle sortit de la chambre des maitres de maison pour se diriger vers la tour est.
Il lui faudrait aussi faire prévenir chez elle.

Elle sourit à son amie

Je le sais mon Elie, sinon je ne t'aurais jamais confié notre trésor. Je sais qu'elle sera bien élevée et avec Eloïse, elles apprendront à grandir ensembles et veiller l'une sur l'autre.

Elle regarda avec effarement Elie déposer doucement la minuscule Auréa dans les larges mains de son père. Une bouffée de bonheur et d'amour l'envahit.

Vas mon Elie, va prendre possession de la tour Est.

Elle sourit et murmura à son époux adoré

Que vous êtes beaux tous les deux...

Il sourit. Auréa. C'est vrai que ca sonnait bien, clair et franc.

Auréa, d'accord. Auréa du Perray....

Il ne se pencha pas sur le bébé, histoire de ne pas tomber nez à nez avec la poitrine nourricière, mais s'adressa à elle en ces termes :

Auréa ! Ainsi tes parents ont décidé ! Tu seras belle, tu auras l'âme noble et les dents blanches !

Puis il grogna, ca faisait longtemps.

Mesdames, je suis frustré, là. Il se trouve que j'ai fait l'essentiel du travail en concevant cet enfant. Je suis épuisé, le travail a été long.

Il désigna Flo, et son air crispé de chaperon.

ON m'interdit les plaisirs de la chair ! On veut m'attacher ! Et je n'ai toujours pas serré ma fille dans mes bras ? Qu'est-ce donc ? Une rebellion contre la préseance du sexe fort ? Une conspiration ? Je proteste avec la dernière energie, celle du desespoir ! Je revendique mon droit au bisou paternel !

Comme Elie s'absentait quelques instants, il en profita pour prendre la petite, lui déposa un baiser sur le front, et s'assurant qu'elle était chaudement enroulée, la porta jusqu'à la croisée, qu'il ouvrit en grand, portant l'enfant à bout de bras.
D'une voix forte, il clama :

Ma fille, je te présente le monde qui sera le tien ! Monde, je te présente ma fille. Prepares-toi à son règne !

Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 11/06/2009

Ca y était. Elle avait mis bas, la donzelle. Au cri qui venait de reveiller le domaine, il avait deviné, le vieux. Si le Condat hurlait ainsi, c'était soit qu'il était père, soit qu'on lui avait vidé sa cave.

Il cracha par terre, le vieux. La vieille avait prédit une fille. Et la vieille se trompait jamais. Pas comme ça qu'on allait annexer le Berry, avec des minettes. Bon, pas que ca le derange vraiment, le vieux. Tapi au coin des communs, se faisant discret, il se disait que les filles ca avait aussi son utilité, le vieux. Pour la lessive, pis pour la bagatelle. Le bagatelle, pour le vieux, c'etait une definition bien plus primaire et bestiale que pour la plupart.
Enfin, de toute maniere... Il ne l'aurait pas, celle-ci, l'était vieux, maintenant. Et il savait qu'au premier regard il perdrait la tête. D'un coup de hache.

Non, il attendait, le vieux. Il attendait que la petite de Vauvre se remette sur pieds, histoire de la reluquer, avec ses filles. Un chariot de donzelles, qu'elle avait ramené. Il se frottait les mains, le vieux.
Puis l'entrejambe, energiquement. Avant de partir, legerement claudiquant. De s'enfoncer dans l'ombre, vers les marais.

Florence fit un large sourire au père Pail qui lui vociférait dessus et lui fit une langue quand il eu le dos tourné

Bisouille mon cousin! Bisouille autant que tu le souhaites! Mais ta fille uniquement

Elle le regarda porter Auréa à bout de bras et clamer la puissance de son enfant.
Elle fut émue et sourit.

Gloire à Auréa du Perray !!!!!!!!!!

Florence se leva et se dirrigea vers la porte en souriant

Je vais vous laisser tous les trois.
Je repasserai te voir plus tard Tia.
ET TOI COUSIN....!

Florence fit les gros yeux mais au fond d'elle elle avait une envie folle d'éclater de rire.
Elle leur fit un signe de la main et sorti plus discrètement qu'elle n'était entrée quelques heures auparavant.

Elle avait longtemps somnolée bien au chaud dans le ventre de sa maman.
Après un petit voyage mouvementé, elle avait fini par montrer le bout de son nez.

Un bref instant de calme et de surprise pendant lequel Auréa s'était laissée emportée par les douces mains de Florence qui l'avaient bien aidée lors de son périple.

Beaucoup de bruits, beaucoup de lumière, un froid de canard... Un sursaut d'agitation...

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!! Ouiiiiiiinn !!!

Il fait froid ici !!! C'est quoi tous ses trucs bizarre autour de moi et tout ce bruit ???

Bien enmaillottée dans son linge propre et déposée dans les bras de sa maman, Auréa se calmait peu à peu à son contact, appaisée par les bras et la voix rassurante de sa maman.

Bonjour maman. Je suis là.

Bien que ne voyant pas encore correctement, elle observait attentivement sa maman quand elle entendit une autre voix familière.
Elle tourna la tête vers lui quand il lui effleura la joue du bout du doigt.

C'est toi mon papa ?

Elle le regardait avec de grands yeux, l'observant et faisant connaissance avec lui, clignant de temps en temps les yeux a cause de la luminosité.

Bien vite elle sentit son ventre réclamer à manger. Sa bouche tourna à la recherche du bien tant convoité dans les bras de sa nourrice et marraine.
Ses bras et ses jambes s'agitèrent quand elle trouva enfin le sein qu'elle attrappa et téta gouluement.

Chambre désertée, ils restaient en famille. Ca lui faisait drôle, ce mot. Et ce nombre, trois. Bizarre sensation de vieillir d'un coup. Mais il était heureux. Même s'il savait que la petite leur causerait des soucis.

Il la coucha délicatement entre les bras de sa maman.

Tiens, je suppose que tu la veux un peu à toi, ma chérie^^

Puis il tira les rideaux, assombrissant un peu la pièce, et se déshabilla rapidement, ne gardant que le strict necessaire.

Mais avant de se glisser sous les draps, il rédigea tres vite un mot, qu'il alla accrocher à la porte, coté couloir.

Citation :: A l'intention de Florence. Ne pas déranger, travaux en cours !

Florence veillait depuis la veille. Elle avait peu dormit. Au petit matin, n'y tenant plus, elle se rendit au chevet de sa cousine. Elle longeait les couloirs tout en baillant aux corneilles quand elle arriva à la porte de la chambrée.
Une bougie à la main, elle put distingué une missive accrochée à la porte.
Lentement elle se pencha afin d'en déchiffrer le message et quelle ne fut pas sa surprise de voir le petit mot de son cousin. Bouche grande ouverte, elle se demanda si ele rêvait ou si elle était bien éveillé mais en touchant le vélin, elle comprit qu'elle ne rêvait pas!
La colère faisant place à la joie, elle éclata de rire.
Elle savait que Paillard serait raisonnable et sur la pointe des pieds, fit demi-tour pour rejoindre sa chambrée. Déjà l'odeur du pain frais embaumait la maisonnée endormie et c'est tout naturellement qu'elle décida de passer par les cuisines avant de regagner sa chambre