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 Semaine 3 La peste

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Tiamarys
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Tiamarys


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Semaine 3 La peste Empty
MessageSujet: Semaine 3 La peste   Semaine 3 La peste Icon_minitimeLun 8 Fév - 16:17

LA PESTE

La médecine est bien impuissante face à la peste qui se répand.

Quelques conseils peuvent être donnés:

brûler des troncs de choux et des pelures de coing ;
allumer des feux de bois odoriférants dans les chaumières ;
faire bouillir l'eau et rôtir les viandes ;
prendre des bains chauds ;
pratiquer l'abstinence sexuelle ;
pratiquer de nombreuses saignées ;

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PESTE:

Transmission:
L’homme est essentiellement contaminé par la piqûre de puce infectée, en particulier Xenopsylla cheopis (la puce du rat),
très rarement par la morsure d’un rongeur infecté et encore plus rarement en en consommant.
Le modèle de transmission le plus répandu passe par les puces de rongeurs qui transmettent la bactérie de la peste à l’homme lors d'un repas sanguin.
Lors d’une épidémie, la transmission peut se faire par voie respiratoire interhumaine si l'un des malades est atteint d’une lésion respiratoire ouverte.
Dans ce cas, il s'agira de peste pulmonaire et non de peste bubonique.

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Peste bubonique
Forme la plus fréquente en milieu naturel, la peste bubonique fait suite à la piqûre de la puce d'un rat ou d'un rongeur infecté.
La peste se déclare d'abord chez les rongeurs qui meurent en grand nombre.
Les puces perdant leur hôte recherchent d'autres sources de sang, et contaminent l'homme et les animaux domestiques par piqûre.
Après une incubation de moins d’une semaine, apparait brutalement un état septique avec fièvre élevée sans dissociation de pouls, frissons, vertiges,
sensation de malaise. L’examen clinique détecte le bubon au deuxième jour. Le bubon est une adénopathie (ou ganglion augmenté de volume)
ou paquet ganglionnaire, satellite du territoire de drainage de la piqûre de l’ectoparasite, inflammatoire, suppuré et très œdémateux.
Les aires ganglionnaires le plus souvent touchées sont l’aire inguinale (pli de l'aine) ou crurale (haut de la cuisse), plus rarement axillaire
voire cervicale. Des signes de déshydratation et de défaillance neurologique vont accélérer l'évolution de la maladie vers une mort en moins de sept jours
en l'absence de traitement efficace. On estime entre 20 et 40% le nombre de malades qui vont guérir spontanément après un temps de convalescence assez long.

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Peste septicémique
Cette forme constitue 10 à 20% des pestes[2]. La peste septicémique est la plupart du temps une complication de la peste bubonique, due à
une multiplication très importante des bacilles dans la circulation sanguine. Cette variété de peste apparaît quand les défenses des ganglions lymphatiques
et les autres types de défense sont dépassés. Le bubon peut n’être que peu apparent. Il s'agit d’une forme plus grave et très contagieuse.

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Peste pneumonique ou pulmonaire
Forme plus rare que la peste bubonique, mais nettement plus dangereuse et extrêmement contagieuse, la peste pneumonique ou pulmonaire survient
lorsque le bacille pénètre directement dans l'organisme par les poumons (et non par la peau, après une piqûre de puce).
Les humains sont contaminés par les projections d'expectorations purulentes et microscopiques contenant le germe.
Après une incubation de quelques heures, s’installe une pneumopathie aiguë sévère avec état septique.
Même avec un traitement antibiotique approprié, cette forme de peste est souvent mortelle en quelques jours par œdème pulmonaire aigu et
défaillance respiratoire.

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Traitement historique

*prier les saints, notamment saint Roch et saint Sébastien (voir Saints antipesteux)

*organiser des processions de flagellants, brûler les hérétiques, les juifs et les lépreux accusés de propager la maladie

*la thériaque, composée de multiples plantes, a été utilisée. Sa teneur en opium devait diminuer légèrement la diarrhée et les douleurs
(plus de cinquante drogues, plantes et autres ingrédients dont le castoréum, l'opium, la vipère et la scille)

*les bézoards, les sécrétions animales (sang de vipère et bave de crapaud), étaient largement utilisés avec le succès que l'on devine

*la purge et la saignée, en aggravant l'état de choc et la diarrhée, permettaient peut-être d'abréger les souffrances des patients

le traitement dit « électuaire des trois adverbes »[12] : « cito, longe, tarde », (pars) vite, (va) loin, (reviens) tard – traitement pas toujours facile à mettre en œuvre, et susceptible de propager plus encore la maladie.

*les mesures d’isolement, avec désinfection et fumigation des maisons, isolement des malades, désinfection du courrier et des monnaies, création d’hôpitaux hors les murs, incinération des morts.

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RECETTE DE LA THERIAQUE:

Ingrédients :
Opium de Smyrne : 120 ; gingembre : 60 ; iris de Florence : 60 ; valériane : 80 ; acore aromatique : 30 ; rapontic (rhubarbe) : 30 ; quintefeuille (potentille) : 30 ; racine d’aristoloche : 10 ; racine d’asarum : 10 ; racine de gentiane : 20 ; racine de meum : 20 ; bois d’aloès : 10 ; cannelle de Ceylan : 100 ; squammes de scille : 60 ; dictame de Crète(marjolaine) : 30 ; feuilles de laurier : 30 ; feuilles de scordium : 60 ; sommités de calament : 30 ; sommités de marrubes : 30 ; sommités de pouliot : 30 ; sommités de chamaedrys (germandré) : 20 ; sommités de cammaepitys : 20 ; sommités de millepertuis : 20 ; rose rouge : 60 ; safran : 40 ; fleurs de stoechas (lavande) : 30 ; écorce sèche de citron : 60 ; poivre long : 120 ; poivre noir : 60 ; fruits de persil : 30 ; fruits d’ammi : 20 ; fruits de fenouil : 20 ; fruits d’anis : 50 ; fruits de séseli : 20 ; fruits de daucus de Crète (carotte) : 10 ; fruits d’ers : 200 ; fruits de navet : 60 ; fruits de petit cardamome : 80 ; agaric blanc (champigon de Paris) : 60 ; suc de réglisse : 120 ; cachou : 40 ; gomme arabique : 20 ; myrrhe : 40 ; oliban : 30 ; sagapénum (Gomme séraphique) : 20 ; galbanum (extrait de férule) : 10 ; opopanax : 10 ; benjoin : 20 ; castoréum : 10 ; mie de pain : 60 ; terre sigillée : 20 ; sulfate de fer sec : 20 ; bitume de Judée : 10.

On pilait toutes ces substances convenablement desséchées, on les passait au tamis de soie de manière à obtenir une poudre très fine et à laisser le moins possible de résidus : c’était la poudre thériacale. On prenait alors 1 000 grammes de cette poudre, 50 grammes de térébenthine de Chine, 3 500 grammes de miel blanc et 250 grammes de vin de Grenache.
On liquéfiait dans une bassine la térébenthine, et on y ajoutait assez de poudre thériacale « pour la diviser exactement ». D’autre part on faisait fondre le miel et, tandis qu’il était assez chaud, on l’incorporait peu à peu au premier mélange ; on y ajoutait alors par petites quantités le reste de la poudre et du vin, ce qui devait donner finalement une pâte un peu molle.
Après quelques mois, on triturait de nouveau la masse dans un mortier pour la rendre parfaitement homogène.
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