Baptème de paillard (18 septembre 1457)

C'est après avoir signé le livre d'or, que Zézé regarde la capelle Une bien belle capelle, plus intime que les grandes églises où elle avait l'habitude d'aller ... seulement pour les évènements importants comme celui-ci.
Tiamarys était là, semblant nerveuse, regardant les fleurs, en remettant une en place. Passant la main sur un banc pour contrôler si il n'y avait pas de poussière.

Zézé s'approche d'elle se demandant si elle devait faire du bruit pour ne pas lui faire peur, ou ne pas.

- Bonjour Tia !! Dit-elle

Mais même ces simples mots la font sursauter.

- Désolée de t'avoir fait peur, merci de votre invitation, je suis seule, Sandino ne va pas pouvoir venir, un parce qu'il n'a pas beaucoup de temps et deux parce que les églises c'est pas vraiment son truc ... alors il faut l'excuser, je suis là pour nous deux. je vais m'installer et te laisser recevoir vos autres invités !!!

C'est ce qu'elle fait en allant s'asseoir sur le dernier banc de la chapelle.

Naud entra dans la chapelle au bras d'Alban, elle signerait le livre d'Or après. Elle ne s'attendait pas à ça. Elle avait reçu le parchemin alors qu'elle était encore chez les nonnes, elle l'avait lu en long en large se demandant si le père n'était pas tombé sur la tête apparemment non, malade surement. Décidément ca se rapprochait les jours d'église, mouarf il voulait sa mort à la donzelle. Elle pressa le bras d'Alban et esquissa un sourire Sainte Zé était déjà arrivée ainsi que Tia, maitresse des lieux, elle salua d'un signe de tête la Dame qu'elle ne connaissait pas.

Bien le bonjour à vous trois, Zézé, je te présente Alban. Elle lui sourit Alban voici Zézé, une vieille, mais faut pas lui dire, elle le prendrait mal et Tia que tu dois déjà connaitre, une vassale à ta chère mère.

Elle fit la bise les deux gazoutes

Dis Zézé, il est ou Papy ?

Décidément il était de beaucoup de cérémonie en ce moment. Pas que ça le gênait, mais il trouvait ça marrant.
Cela dit il n'avait pas été invité nommément, il suivait juste sa chère Naud, ce qui n'était pas pour lui déplaire.

Il avait suivi les présentations et souriait.

Ravi de vous rencontrer toutes les deux.

La voix de Naudeas lui fait lever la tête, elle était au bras d'un homme qu'elle ne connaissait pas, juste un court instant puisque Naudeas fait les présentations.

- Je me doutais bien que tu serais là, bonjour Naud .... ravie Messire d'Azayes, vous êtes de la famille de Oya ? .... Naud ! Sandino ne viendra pas, du moins je le pense, avec lui faut s'attendre à tout, tu sais bien ! et tu connais aussi son 'amour" des lieux de cultes !! ... pour tout te dire nous sommes actuellement en route pour l'Italie, j'ai sauté sur un cheval pour assister au baptême de Paillard et je repars juste après la cérémonie ...voilà tu sais tout !

Le domaine bruissait de mille bruits. Des bruits aussi divers que variés. Parce que c’est comme ça dans le beau monde, on ne se contente pas de bruits communs, on aligne toute la panoplie.

Or donc, le domaine bruissait. De bruissements, d’abord, ce qui justifiait qu’il bruisse. (ben vi j’adore ce mot, il me rappelle le bruissement du tissu sur… enfin bon, peu importe). Bruissements, donc. Mais aussi tintements, craquements, cris de volailles égorgées (ou de vieilles, allez savoir), de sabots ferrés claquant sur les pavés de la cour, d’appels, de conversations étouffées par les tentures, de bouchons qui sautent.

Jamais, au grand jamais, il n’y avait eu tant de monde dans cette verte campagne. Ils étaient venus de partout, et peut-être même du fond de l’Italie. Y avait même Giorgio, le fils mau…. Non. Mais y avait du monde quand même.

Mais il s’en fichait, ahah, impossible de le prendre au dépourvu, le Condat ! Il était rasé, coiffé, mis sur son 32 (31 c’est pour la gueusaille). Beau, quoi. Ou à tout le moins élégant. Il était temps, d’ailleurs, de le montrer à la foule ébahie. Tiamarys se demenait pour accueillir tout ce monde, et il fallait, vraiment, qu’il descende.

Descendre affronter les questions. Comment, toi, païen, euh Paillard, pardon, tu entres dans la famille de Dieu ? Il voyait déjà les mines étonnées. Pas grave, il avait la réponse. D’abord c’est comme ça les révélations. Ensuite, il faisait ce qu’il voulait. Pour finir, pour les mécontents, il y avait une petite lice, derrière le moulin. De quoi digérer les excès de table.

Souriant, il descendit l’escalier, comme auréolé par la grandeur de ce jour. Mais, ô surprise, il n’y avait personne. Diantre ! Il réfléchit un instant. La chapelle ! Aie Aie, c’était là-bas.

Qu’a cela ne tienne, il sourit de nouveau quelques coudées plus loin, en gravissant les degrés du petit parvis.

Les bras ouverts, avec la componction qui s’impose en ces moments, il salua les invités d’un large :

Bienvenus !

Tequila entra dans la Chapelle et se signa. Ainsi, Paillard franchissait le pas au plus grand plaisir de son amie Tia.

Tequila regarda effarée Didier entrer par une porte dérobée.

Quelle bêtise prépare-t-il encore celui-là ? Elle rit doucement.

Citation :

salut mon amour ,j'en ai encore mal au ventre !! il arrive quant le paill ?

Elle regarda tendrement son Didier.

Sois patient, mon gredin, Paill ne devrait plus tarder. Elle prit la main de son aimé et lui sourit.

Emboîtant le pas de sa douce, ils arrivent tout deux dans la chapelle, sentiments partagés de satisfaction que la gente féminine est décidément très persuasive et le sentiment que le très haut à du être patient pour que l'ours se décide.

Il écoute la question de sa douce, mais n'a pas le temps de répondre, un cochon bien gras apparaît dans sous l'autel, tiens, aurait on invité des Artésiens ? Il regarde, hilare le bestiau qui essaye de fuir mais qui est vite rattraper.

Pierre se gratte le sourcil en souriant, Paillard va vraiment tout tenter pour que cette cérémonie n'ai pas lieu, un cochon, il n'a rien trouvé de mieux, pfff quel farceur. Il se demande ce qui va apparaître ensuite, un lion ? un faucon ? un singe ? nenni, un ours sûrement, mais il sera bien habillé celui là et très très docile face au représentant de l'église.

Pierre était vraiment tombé sur le séant quand Tia lui avait apprit que le chef allait se faire baptiser. Baptiser aux différents vins des duchés traversés il l'était , c'était sur, mais là ! Avec de l'eau ! De plus bénite ! le jeune Duc n'en croyait pas ses yeux.

Impatient de voir l'évènement le plus important de l'année, après son propre futur mariage, en octobre, ou bien à Noël, où peut être à Paques....

Il souffle discrètement à sa mie

Je te laisse le choix d'où tu veux t'asseoir, mais s'il te plait, pas trop loin, je ne veux pas en perdre une miette.

Allez, cette fois... C'est l'heure. It's time, comme disent les sauvages, là-bas, de l'autre coté de l'eau.

Attendu de pied ferme par la diaconesse au balai, il ne put que s'executer, et franchit le seuil du lieu consacré...

Tête haute, il jetait des coups d'oeil, a droite, à gauche.

Murmures polis pour chacun des invités, et il se dirigea vers l'autel. C'était pourri de 45, la dedans... Touché qu'ils aient fait le voyage, il résistait à l'envie de crier la charge, mais ça n'etait certes pas le lieu.

Il s'installa debut près de l'autel, un regard reconnaissant envers sa suzeraine et marraine, un sourire à Tia.

Ca sentait bien un peu le cochon, mais sinon, tout semblait normal.